ICARUS est de retour à CRÈTE

Crète, le berceau de la civilisation minoenne, est la plus grande des îles grecques, positionnée stratégiquement quasiment au milieu de la Méditerranée. Sa position stratégique a été la cause de nombreuses invasions qui se sont succédé au cours des siècles : d’abord de la part des Grecs anciens, puis des Romains, des Byzantins, des Musulmans, des Vénitiens et des Ottomans, jusqu’à l’unification définitive avec l’état grec en 1913, et aux batailles de la deuxième guerre mondiale.

Les traces de cette longue histoire se retrouvent aujourd’hui encore non seulement dans la culture (avec le mythe de Minos, Dédale, Icare et le labyrinthe), mais également sur le terrain avec les ruines spectaculaires de Cnosso, ainsi que les nombreuses fortifications édifiées à toutes époques qui veillent encore actuellement aux côtes de l’île. Entre les murs cyclopéens et les forts vénitiens, l’importance stratégique de l’île est confirmée de nos jours par la présence de la grande base aéronavale de la NATO située dans la baie de Suda : gérée par la marine grecque, cette base est la plus grande de la Méditerranée orientale et aussi la seule (compte tenu de la profondeur de ses eaux) qui peut non seulement faire mouiller et assister les grands porte-avions américains, ainsi que les escadres NATO et les sous-marins, mais aussi accueillir et prendre en charge les nombreux véhicules de l’aéroport voisin. Moyens utilisés tant pour les activités de formation normales que pour les nombreuses missions internationales, où la base joue un rôle de premier plan compte tenu de sa position.

La base navale occupe à elle seule une surface de plus de 500 hectares et emploie plusieurs milliers de militaires, auxquels viennent s’ajouter les équipages des vaisseaux d’escorte : par exemple, lorsque le porte-avions « George Bush » (le plus grand du monde) s’est amarré à Suda, la population de base s’est accrue d’un seul coup de 3 200 marins et de 2 500 aviateurs, lesquels subviennent à leurs besoins grâce aux magasins de grande capacité implantés dans la base. Un véritable « labyrinthe » d’entrepôts, d’ateliers, de bureaux, de palettes et parois de conteneurs dans lesquels se faufilent ICARE tout comme dans la légende du minotaure ! La marine grecque, en effet, (qui assume le commandement de la base) s’est dotée, parmi les autres engins, d’un ICARUS 40.14 pour réaliser au mieux les nombreuses tâches quotidiennes de déplacement et de manutention : chaque année, 280 navires environ viennent accoster aux quais de Suda, lesquels doivent être ravitaillés non seulement en carburant, mais aussi de tout le nécessaire pour de longues périodes de navigation en mer. Pour cela, le matériel doit être transféré des différents entrepôts jusqu’au quai, là où les treuils équipant les navires pourvoient à son chargement et arrimage. Il en est de même, mais à l’inverse, pour les déchets et matériels à éliminer qui se sont accumulés pendant la navigation (leur rejet à la mer étant absolument interdit !). Dans une base « opérationnelle » comme Suda, tout (des simples mâts porte-drapeau à l’entrée de la base jusqu’aux grandes antennes radar) doit toujours fonctionner parfaitement. Raison pour laquelle, chaque installation ou structure de la base est soumise à des cycles d’entretien constant et rigoureux, et c’est là justement qu’intervient notre Icarus 40.14, un engin moderne qui, grâce aux accessoires fournis dont il peut être équipé (treuils, fourches, nacelles, bennes, pinces) et à la cabine puissamment climatisée (à Crète, en été, il fait très chaud), facilite grandement les tâches des techniciens et opérateurs. Notre Icarus fait un excellent travail et nous aimons à croire que le choix de l’engin fait par la marine grecque repose non seulement sur ses qualités, mais également sur son nom, si étroitement lié à l’histoire de Crète. Si tel était le cas, nous aimerions signaler nos autres engins aux noms de personnages de la mythologie grecque figurant au catalogue : Dedalus, Pegasus, Hercules, et même Zeus!